Éthique & Déontologie
Savoir, savoir faire, savoir être ne vont pas l’un sans l’autre.
Aujourd’hui, en France, la profession de naturopathe n’est pas réglementée.
C’est pourquoi certaines écoles et certaines organisations professionnelles – dont les miennes – ont rassemblé leurs forces au sein de l’AFNAT (Alliance pour la Formation Professionnelle en Naturopathie) pour élaborer un cadre auto-fixé placé sous l’égide de deux valeurs : responsabilité et exemplarité.
J’adhère à la charte du praticien de santé naturopathe telle qu’élaborée par l’AFNAT.
Cette charte du praticien de santé naturopathe prévoit ce qui suit :
Ce que le naturopathe propose
Le naturopathe est un éducateur de santé.
Il intervient :
- dans un cadre préventif, pour optimiser les paramètres de santé dans le respect de la physiologie et du terrain de son client appelé également consultant ;
- dans le cadre d’une pathologie diagnostiquée et suivie médicalement, de manière complémentaire et non concurrente au parcours de soin conventionnel.
Le naturopathe communique à son client ou consultant les bonnes pratiques d’hygiène de vie relatives à son terrain (alimentation, activité physique, techniques de respiration, techniques de relaxation), permettant de soutenir le fonctionnement de son corps à ses différents niveaux (physiologique, mental et émotionnel).
Le naturopathe peut également être amené à proposer en cabinet des soins de bien-être tels que le massage détente, la réflexologie, des séances de relaxation.
Ce que le naturopathe n’est pas
Le naturopathe n’est pas un professionnel de santé.
À ce titre il n’est ni compétent ni habilité à :
- établir un diagnostic ;
- prescrire un traitement ;
- réaliser un acte médical ;
- réaliser des préparations magistrales.
- En cohérence avec ce principe fondamental, le naturopathe ne guérit pas.
- Il ne remet pas en cause les traitements médicaux prescrits à son client ou consultant.
Un naturopathe ne détourne jamais un client des diagnostics, soins et services médicaux institutionnels.
Il ne propose jamais de longs jeûnes ou des régimes marginaux ou dangereux.
Il ne prend pas en charge une maladie ou un malade : il accompagne une personne vers plus de bien-être, d’autonomie, de conscience, pour une santé plus durable et plus responsable.
Sa déontologie lui interdit tout comportement porteur de manipulation mentale ou de déviance sectaire.
Le naturopathe aux côtés des professionnels de santé
Dans un système de santé harmonieux, il est autorisé de rêver de trois corps de métier qui coopèrent et partagent leurs compétences dans une complémentarité et un respect mutuel :
- Médecins allopathes indispensables aux diagnostics et au traitement des maladies ; l’allopathie s’impose prioritairement dans toutes les situations d’urgence, de gravité installée ou suspectée, les grands débordements infectieux, le champ de la chirurgie, de la psychiatrie, de la cancérologie, etc.
- Médecins des médecines douces : homéopathes, acupuncteurs, phytothérapeutes… qui prennent en charge les situations plus chroniques et moins lourdes, et toutes les personnes qui ne peuvent ou ne souhaitent pas se prendre en charge et changer leurs habitudes de vie.
- Praticiens naturopathes enfin, spécialistes de la grande prévention primaire active, éducateurs de santé durable, et compétents pour accompagner les personnes en amont de la maladie ou présentant des troubles fonctionnels ou chroniques, préalablement diagnostiqués par le corps médical.